Journée du patrimoine du 16 sept.2017

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Malgré le temps maussade mais néanmoins avec quelques rayons de soleil, les visiteurs

sont venus voir et écouter avec beaucoup d’attention les commentaires de notre président

Henri HYDRIO.

Un visiteur est même venu avec son drone pour nous faire des vues aériennes du moulin ,

Nous le remercions vivement.

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Article OF du 21/03/2106 sur le calvaire de la rue Louais

PEUT-ON SAUVER LE CALVAIRE DE LA RUE LOUAIS ?

Peut-on sauver le calvaire de la rue Louais ? la question peut paraître provocante pour les amoureux du patrimoine. Pourtant, elle se pose quand on analyse les propos tenus lors de l’assemblée générale de l’Amicale des moulin, fontaines et lavoirs, vendredi au centre des congrès. Préalablement, Daniel Le Meur avait fourni une présentation historique : “Un monument classé en 1918 dans un état d’abandon et de dégradation qui nécessiterait l’intervention de vrais spécialistes. Après une restauration en 1863, il fut déplacé en 1986 pour laisser passer les camions s’approvisionnant à une carrière, mais il a été remonté avec des non-sens dans un environnement détestable…”

Datant du  XV siècle

Vingt trois personnages sont dénombrés sur ce calvaire de facture gothique datant de la fin du XV siècle. Il fut démonté et caché durant la révolution : les mutilations de la statue de la sainte Catherine d’Alexandrie avec, à ses côtés, l’attribut de son martyre, une roue, attestent cependant de la violence de l’époque. Aux angles du socle se tiennent les évangélistes tenant des phylactères. Au sommet, d’un côté, une vierge de gloire présente son fils alors que de l’autre, la crucifixion, matérialisée par un Christ bras ouverts, illustre le mystère de la rédemption. Des anges récupèrent son sang qu’ils répandront pour le salut du monde. Au pied de la croix, une piéta exceptionnellement expressive, étonnée par tant de malheur, la vierge lève les yeux pour implorer le ciel. Apparemment sa prière n’est pas parvenue jusqu’à l’administration des monuments historiques.

Dans la salle, les propositions fusent : Et si l’on organisait une souscription pour la restaurer ? Le département ne pourrait-il pas participer à son sauvetage ? Ne conviendrait-il pas de le protéger en le mettant à l’abri dans une église ? Le débat est lancé pour tenter de sauver un chef-d’oeuvre en grand danger de disparaître.

LE CALVAIRE RUE LOUAIS PAR NOELLE GALLOT

56c56056206918adf504ed586b00af59_html_m616e6ca5A la limite d’Étables-sur-Mer et de Saint-Quay-Portrieux, un monument du XVe siècle se désagrège dans l’indifférence générale.
En 1462-1463, sévissent en Bretagne de grandes épidémies de peste, réduisant de 30% la population dans l’ensemble du pays. Les seigneurs de la rue Louais, les sires Nicol et Percevaux, échappent à la maladie. Pour remercier le ciel de sa clémence, ils décident d’ériger un calvaire à leurs frais. A Lesneven, quelques membres du grand atelier ducal du Folgoët achèvent la statue de Saint Jacques le Majeur (vous pouvez encore l’admirer). 56c56056206918adf504ed586b00af59_html_7b60f6d0Ils ont vite fait de recruter un sculpteur qui exécute l’oeuvre, conformément à leur demande : L’artiste représente la Crucifixion. Le Christ penche la tête vers la droite, tandis que quatre angelots récupèrent dans des vases le précieux Sang. Au pied de la croix, Marie Madeleine serre sur son coeur un flacon d’huile parfumée, tandis qu’à sa gauche Saint Jean tente de dominer sa peine. Sur l’autre face, la vierge porte son enfant sur le bras gauche. A sa droite, un ange la couronne. Le fût qui n’est pas d’origine, mesure 1m60. Sur le socle, à l’avers, Notre Dame de Pitié lève les yeux au ciel, comme pour y rechercher une justification à son immense chagrin. Elle a un visage rond de petite fille. Elle m’évoque toujours la Piéta de Michel Ange qu’on ne peut voir sans être ému.

Le sculpteur était-il gaucher ? Car contrairement aux habitudes de l’époque, elle tient la tête de son fils de la main gauche. Sa main droite repose sur la poitrine du défunt, espérant peut-être percevoir un dernier souffle de vie.
Malgré l’épaisse couverture de lichen qui aujourd’hui la dissimule à nos yeux, c’est une oeuvre admirable et poignante qui mériterait un autre destin….

Sur le revers, sainte Catherine d’Alexandrie s’appuie sur sa roue brisée. Dessous, les blasons des sires Nicol et Percevaux sculptés en bas relief sont illisibles. Les quatre évangélistes, qui aux quatre coins de la table devaient répandre la bonne nouvelle, ont presque complètement disparu.

Initialement situé à proximité du manoir de la rue Louais, donc sur St Quay-Portrieux, il fut déplacé probablement au début du XXe siècle, pour le positionner au centre de la rue Louais, à la limite des deux communes, au carrefour du chemin du ponto.

56c56056206918adf504ed586b00af59_html_7d596a98En 1987,  gênant la circulation automobile, il gagna son emplacement actuel, donc sur Étables-Sur-Mer. Il fut restauré en 1863 : Catherine et l’un des  évangélistes héritèrent d’une tête en ciment ! Le 25 janvier 1918, en pleine guerre  il fut classé Monument historique. Les Bretons espéraient-ils ainsi obtenir la prompte signature de la paix ? Le 23 novembre 1931, Henri Fortier de la Messelière fit un relevé précis des sculptures du Monument. Grâce à la netteté de ses croquis, j’ai pu décrire cette oeuvre ruinée par les intempéries et la pollution.

En 2006 les photos publiées par le Service Régional de l’Inventaire, rendent évidente la progression des dégradations subies depuis lors par ce monument, dont on cherche en vain un équivalent dans le département.
Comme pour entériner sa déchéance, son environnement, l’entrée de l’un des derniers chemins creux de la région, est constellé de constructions en parpaings. Sans oublier bien sûr, qu’il est devenu un lieu de parking bien pratique

Le calvaire de la rue Louais par Daniel le Meur

photo calvaire_0003Ce calvaire datant de la fin du XVe siècle porte encore les blasons, aujourd’hui effacés, des familles Nicol et de Perceveaux seigneurs du Manoir de la rue Louais qui en ont eut eu l’initiative.

Bien que ce calvaire soit incomplet, la statuaire comporte 23 personnages. Il fut démonté en 1793 et caché dans les familles durant la tourmente révolutionnaire: le fût de la croix d’origine a été remplacé par un fût de granit sombre à section polygonale aplatie.

La statue, mutilée de St Catherine d’Alexandrie, est témoin de cette période violente. Le calvaire fut restauré en 1863 par les soins de l’abbé Gicquel Recteur de Saint Quay. A la croisée de cinq chemins, il dominait le carrefour, érigé sur un petit tertre entouré d’un mur et d’une haie d’aubépine. Un porche de deux pierres dressées donnait accès à l’enclos. Cette structure est unique en Bretagne. Aux angles du socle se tiennent les évangélistes tenant des phylactères annonçant la parole aux quatre coins du monde. Sainte Catherine y figure avec la roue rappelant son martyre.

photo calvaire_0006Au  sommet, façade Est une vierge de gloire présente son fils, promesse de salut: c’est le mystère de l’incarnation. La façade Ouest, la crucifixion illustre le mystère de la rédemption: un christ bras ouverts, entouré de la vierge et de St Jean, des anges accueillant le précieux sang. Au pied de la croix se tient une piéta surmontant la table d’offrande. Si le monument porte les marques du temps, les personnages ont gardé une force d’expression qui introduit la méditation. Classé monument historique en 1918, mais en a-t-on tenu compte ? Il méritait mieux qu’une relégation. Il fut déplacé 1986 du cœur du carrefour à l’endroit actuel.

EDITO DU PRÉSIDENT

OLYMPUS DIGITAL CAMERAChers amis du Moulin,

Les moulins à vent ont toujours fière allure, avec leurs ailes mises au vent. Derrière l’image d’Epinal, on retrouve tout un art de vivre. Ils étaient menacés de disparition ; ils sont aujourd’hui défendus et conservés par des associations.

Pour qu’un moulin survive il faut qu’il fonctionne, quarante d’entre nous, iront visiter la Hollande du samedi 16 au vendredi 22 avril 2016. Nous admirerons les moulins de ce pays qui sont des chefs-d’oeuvre d’ingénierie. Ils sont classés au patrimoine de l’UNESCO.

avant800Intéressons nous à notre patrimoine pour qu’il attire de nombreux touristes, afin qu’ils admirent la beauté de notre environnement.

photo calvaire_0005 2Nous remercions la municipalité qui a rénové le lavoir de Porcuro à Kertugal.

Notre attention se porte tout particulièrement sur le calvaire de la rue Louais. Ce calvaire classé monument historique en 1918, doit être mis en valeur, serons nous entendus ?.

A  bientôt, pour l’assemblée générale qui se déroulera le 18 Mars à 15h au centre des congrès.

Visite historique du petit patrimoine

samediLe  samedi 2 Août , ouverture exceptionnelle du moulin à la demande de l’association “Vivarmor”. Il est 14h, le président Henri HYDRIO  reçoit les invités sous les ailes du moulin qui ne vont pas tarder à tourner. Intarissable quand il s’agit de parler du moulin, Henri tient son public en haleine durant une heure.

Vers 15 h le président nous conduit vers une ancienne place forte de St Quay-Portrieux, “la ville Mario” autre lieu rendu célèbre à la révolution Française conté par un  Daniel LE MEUR au sommet de sa forme et non moins intarissable quand il parle de l’histoire de France.

C’est au bord des douves de cette ferme fortifiée que notre historien nous fait vivre le riche passé de cet ancien refuge des prêtes réfractaires qui servit également de cache d’armes livrées par les Anglais durant la révolution.

Nous contournons les murs d’enceintes de la ferme, encore hauts de 4 mètres par endroit, pour rejoindre le moulin de Merlet que Monsieur DECHAMBRE, président de Plourh’anim a eu la gentillesse d’ouvrir.
Riche après midi tourné vers le patrimoine toujours apprécié du public.

 

samedi 1

Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir toutes les photos :

http://vivarmor.over-blog.com/2014/08/visite-des-moulins-de-saint-quay-et-histoire-de-la-ville-mario.html