Mardi 19 Septembre, nous étions un groupe de 63 personnes à prendre la route, à l’aube, vers Vannes pour y embarquer à la découverte du Golfe du Morbihan, cette petite mer intérieure, qui a donné son nom au département (Mor Bihan = mer petite). Cette vaste étendue d’eau de 120 km2, parsemée de plus d’une quarantaine d’iles, se serait formée sous l’action conjuguée d’un effondrement géologique, du creusement des rivières l’alimentant et de la montée des eaux à la fin d’une période glaciaire.
Trois temps forts ont marqué cette journée : le tour en bateau du Golfe et les escales sur ses deux iles les plus importantes, Arz et l’Ile-aux-Moines.
La navigation nous a permis d’avoir un aperçu global du golfe qui communique avec l’Atlantique par un étroit goulet d’environ un kilomètre entre Locmariaquer et la pointe de la presqu’ile de Rhuys (la porte océane). Sur son côté ouest, du fait de l’influence océanique, il est traversé par de violents courants, mais ses hauts fonds y permettent la circulation de bateaux de grand tonnage alors qu’à l’est, la faiblesse de ses fonds et de ses courants n’autorise que le passage de petits navires comme les mythiques sinagots de bois que des particuliers s’efforcent de restaurer et de refaire naviguer. Son littoral très découpé voit se succéder pointes, criques, anses où se nichent quelques communes riveraines comme Larmor-Baden, Arradon ou Sarzeau, embouchures de rivières, vasières et anciens marais salants reconvertis dans l’ostréiculture. Parmi les nombreuses iles, seule une petite dizaine reste habitée dont Arz (300 habitants à l’année), L’Ile aux Moines (700 habitants) et quelques autres de plus petite taille, propriétés privées de personnalités du monde des affaires ou de l’art, comme l’ile de la Jument ou Boédic. Le Cairn (monument funéraire) de l’ile de Gavrinis et le Cromlec’h (cercle de menhirs dont une partie est submergée) de l’ile d’Er-Lannic témoignent d’une présence humaine dans le golfe dès l’époque néolithique, mais aussi de la variation du niveau de la mer depuis l’érection de ce dernier monument.
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Les escales à Arz et l’ile aux Moines et leur contour en bateau nous ont donné l’occasion d’apprécier les différences de topographie, de taille et d’atmosphère de ces deux iles. Arz est une langue de terre assez fine, très basse par rapport à la mer et au caractère plus sauvage L’île aux Moines est plus étendue, a une côte rocheuse à l’est et un caractère plus touristique. Toutes deux ont été, avant la Révolution, propriétés de prieurés qui en retiraient des revenus d’où le nom de l’Ile aux Moines.
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Au hasard des chemins ou ruelles de ces deux iles, nous avons pu admirer les petites maisons de pécheurs blotties les unes contre les autres ainsi que les plus imposantes maisons de capitaines au long cours derrière les grilles de leurs jardins clos et ce, au sein d’une végétation plus sauvage et lagunaire à Arz, plus luxuriante et fleurie à l’île aux Moines. Le passé maritime de ces iles se manifeste également dans les églises : dauphin sur le sommet du clocher de l’ile d’Arz d’après notre guide ; navires ex-voto ; statue de Notre-Dame de la Garde avec son ancre.
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En résumé, ce fut une journée riche en découvertes dont nous sommes revenus la tête pleine de belles images.
Commentaire de Marie-Christine MARCON.
Très bon article. Quelle plume !
Merci pour ce reportage et bravo au réalisateur des diaporamas qui résument à merveille votre séjour !
Compte-rendu très intéressant qui me fait regretter mon absence … Ce sera pour une autre fois. A bientôt.
Très belles photos … surtout celles que je n ai pas pu prendre et encore toutes celles qui font le lien de notre belle journée . MERCI .paulette
Superbe
Merci de me faire rêver
Merci pour ce beau reportage, photos magnifiques