L’Union fait La Force
Par la volonté des riverains et l’Association de l’Amicale du Moulin, le Calvaire de la rue Louais a été restauré suivant les règles des Monuments historiques et surtout grâce aux deux Municipalités de Binic-Etables-sur-Mer et Saint-Quay-Portrieux, du département et de la DRAC.
L’Inauguration a eu lieu le 18 Septembre
( en petit comité : COVID-19 oblige )
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Carte Postale d’hier mise en couleur Rénovation d’aujourd’hui
Ce calvaire datant de la fin du XVe siècle porte encore les blasons, aujourd’hui effacés, des familles Nicol et de Perceveaux, seigneurs du Manoir de la rue Louais qui en ont eu l’initiative.
Bien que ce calvaire soit incomplet, la statuaire comporte 23 personnages. Il fut démonté en 1793 et caché dans les familles durant la tourmente révolutionnaire: le fût de la croix d’origine a été remplacé par un fût de granit sombre à section polygonale aplatie.
La statue, mutilée de St Catherine d’Alexandrie, est témoin de cette période violente. Le calvaire fut restauré en 1863 par les soins de l’abbé Gicquel, Recteur de Saint Quay. A la croisée de cinq chemins, il dominait le carrefour, érigé sur un petit tertre entouré d’un mur et d’une haie d’aubépine. Un porche de deux pierres dressées donnait accès à l’enclos. Cette structure est unique en Bretagne. Aux angles du socle se tiennent les évangélistes tenant des phylactères annonçant la parole aux quatre coins du monde. Sainte Catherine y figure avec la roue rappelant son martyre.
Au sommet, façade Est une vierge de gloire présente son fils, promesse de salut: c’est le mystère de l’incarnation. La façade Ouest, la crucifixion illustre le mystère de la rédemption: un christ bras ouverts, entouré de la vierge et de St Jean, des anges accueillant le précieux sang. Au pied de la croix se tient une piéta surmontant la table d’offrande. Si le monument porte les marques du temps, les personnages ont gardé une force d’expression qui introduit la méditation. Classé monument historique en 1918, mais en a-t-on tenu compte ? Il méritait mieux qu’une relégation. Il fut déplacé en 1986 du cœur du carrefour dans une propriété privée. En 2020, le calvaire a enfin retrouvé sa place définitive qui lui avait été attribuée par l’abbé Gicquel en 1863.
Quelques photos anciennes du Calvaire colorisées, cliquez pour agrandir
Photos après restauration
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Felicitafions pour cette restauration de grande qualité.
Cela à été une grande entreprise de longue haleine. Je sais, pour ma part, combien monsieur Hydrio et madame Gallot ont agi avec détermination et persévérance.
L’installation du calvaire me semble une réelle réussite, tout cela me fait chaud au coeur.
Remerciements à tous les intervenants.
Claudine Duporcq.