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Le lavoir de la Barrique retrouve sa pierre à égoutter.

 

 

 

 

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Commentaires réalisés par Claudine Le Damany  sur cet évènement et toutes les histoires de l’époque… Si vous avez aussi des souvenirs et des photos n’hésitez pas à nous les transmettre. 

Le lavoir de «  la barrique ».

restauré il y a quelques années , vient de retrouver sa pierre à égoutter. Merci à toutes les personnes qui ont contribué à sa remise en place.

Quelques souvenirs me reviennent en mémoire.

Les femmes du quartier venaient y laver leur linge, mais également celles du port qui devaient affronter la côte de la Fontaine avec leur brouette lourdement chargée.

A genoux dans leur « boite » durant des heures , le dos courbé, elles savonnaient, brossaient , frottaient tout en bavardant et souvent en riant aux histoires des unes ou des autres , malgré la rudesse de la tâche. La période la plus difficile était l’hiver évidemment, l’eau glacée, les mains gelées ; heureusement, un toit existait alors et les protégeait de la pluie.Certaines d’entre elles faisaient alors une pause, et venaient boire un café chez ma mère ; je vois encore la cafetière posée sur le coin du fourneau à bois et charbon.

Lorsque les lavandières était présentes, leurs brouettes étaient rangées juste au-dessus du lavoir ; là se trouvaient de longs fils à linge où s’égouttaient les draps qui ainsi seraient moins lourds dans la brouette au retour. En dessous du lavoir, construite en bordure du ruisseau, une cabane rudimentaire faisait office de toilettes. Afin de ne pas avoir à transporter leurs « boites» dans leur brouette, certaines lavandières les entreposaient dans la cabane située le long du pignon de l’actuelle maison 34 rue Roger Vercel ; l’emplacement de cette cabane est encore visible aujourd’hui.

Le lavoir était aussi le terrain de jeu favori des enfants ; tous ceux du quartier sont tombés dedans , moi la première ! La pierre du rinçoir colorée par le « bleu » utilisé lors du rinçage , était aussi un « escargodrome ». Les enfants trouvaient les escargots dans les murs humides du lavoir puis les alignaient en bout de pierre ; et c’était à celui qui verrait son escargot arriver le premier attiré par des feuilles de salades. Le léger courant dans le lavoir faisait partir l’eau savonneuse, mais facilitait aussi les courses de bateaux ; un os de seiche ramassé au port es leu muni d’un bout de bois pour mat faisait l’affaire et les régates étaient lancées.

A l’arrivée des lavandières, les enfants étaient priés de déguerpir car, vraisemblablement, ils n’avaient désormais plus le droit d’entendre ou de voir ce qu’il se passait là.

Un jour par semaine, Jean, ouvrier de la commune, venait nettoyer le lavoir ;  toujours de bonne humeur, il chantonnait et inventait ses chansons pour amuser les enfants.

Voilà quelques souvenirs des années 1950 que complèteront les photos et renseignements concernant les cafés Thoraval de “la barrique”  et Le Damany “à la fontaine”.

Le lavoir de la fontaine

Juste au dessus du lavoir de la fontaine se tenait le bistrot de la famille Le Damany jusqu’en 1927 (rue de la fontaine où s’installaient les gendarmes l’été dans les années 1970-80) voir photo 1. Cette maison a été démolie dans les années 1980. Ce café est transféré en 1927 rue Roger Vercel à Etables (l’actuel numéro 34) à une trentaine de mètres toujours près du lavoir dans une maison neuve. Il prend alors le nom de « à la fontaine ». (voir photo 2 prise en 1932). Ce café sera aussi hôtel pour vacanciers et fermera après la guerre de 1940-45.

Le café « la barrique » de la famille Tremaouezan (dans les années 1930) était situé en face, rue de la fontaine (actuel numéro 62) et sera tenu par la famille Thoraval dans les années 1950.

Contrairement à ce que l’on peut lire dans de nombreux articles, « la barrique » n’était donc pas le débit de boisson-hôtel de la famille Le Damany

 

 

 

 

 

 

 

2 commentaires sur “Le lavoir de la Barrique retrouve sa pierre à égoutter.”

  1. Très bel article. Vous nous faites découvrir saint quay.
    Nous qui ne sommes pas d’ici
    Merci.
    Quelle époque.
    Véronique

  2. Merci pour ce beau reportage et mise en valeur du site.
    Bien vu l’historique

    Bon week-end de Pâques
    Amicalement
    Odile

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