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Le Moulin Saint-Michel, poème de Michel TUBAUD

 

 

Le Moulin Saint Michel

Souviens-toi, il y a des années,
en 1830, ce moulin fût édifié
En 1875, de belle manière a été reconstruit,
durant quinze encore s’est étourdit.
 
La queue du moulin est manœuvrée,
pour faire pivoter la toiture et l’orienter.
Souhaitant profiter pleinement du vent,
l’armature va tourner allègrement.
 
Les ailes, toutes voiles dehors,
tournaient encore et encore.
On y mettait alors le grain,
de pleines charrettes, d’un bel écrin.
 
Sous le poids de la meule
les céréales écrasées, ils veulent.
De cette farine ainsi obtenue,
on en fera du pain, le bien venu.
 
Ce beau moulin à vent,
nous donne des airs d’antan.
Aujourd’hui étant au repos,
sur son promontoire, fait le beau.
 
Il domine SAINT-QUAY-PORTRIEUX,
la mer devant ses yeux.
Magnifique et d’une prestance,
sur son monticule en surveillance.
 
Bordé de quelques sapins,
avec force, va lutter contre l’embrun.
Ce lieu dégageant de la quiétude,
à ses pieds m’assoupi d’habitude.
 
Il semble arrêté et statique,
mais redonne vie, que c’est magique.
Ces quelques mots écrits près de mon moulin,
vous les offrent, clin d’œil au Mont Palatin.
  
Poème de Michel TUBAUD

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