Le Maroc entre ERG et REG par Martine DJAOU

DSC03844C’est vendredi qu’avait lieu, au centre des congrès, la conférence ayant pour thème le Maroc. Dirigée par Henri Hydrio, elle a littéralement transporté la cinquantaine de spectateurs qui se sont trouvés ravis d’avoir fait le déplacement. Au départ de Ouarzazate, le sud marocain et les portes du désert étaient au programme, tout comme des centaines de prises de vue, avec un éclairage particulier sur des clichés panoramiques aussi splendides que surprenants. Palmeraies, amandiers en fleurs, palais aux  céramiques bicolores, sommets enneigés, habitations troglodytes, oueds, et djebels étaient à l honneur. Il y avait également des photos de nomades rencontrés au hasard aux portes du désert où au détour d’un puits les hommes se retrouvent. Crètes de dunes ensablées, levers de soleil, mirages et  arganiers ont transporté l’assistance. Un beau succès pour une conférence qui a fait découvrir aux néophytes le sud marocain dans ses plus infimes détails, fruit d’une dizaine d’années des voyages d’Henri Hydrio avec la complicité d’Hélène Guegan, photographe amateur, qui signent là une conférence d’une exceptionnelle qualité.

Hier à Saint- Quay- Portrieux par Marie Hélène LE NY

RueJeanneDArcEn arrivant au centre des Congrès ce samedi 13 décembre, nous pouvions visionner une jolie exposition de cartes postales anciennes (agrandissement effectué) . Des vues de Saint Quay, du port, du casino, des scènes de vie (mariage,  marché, fêtes en tous genre…) nous étaient proposées. Cette exposition organisée par l’Association les Amis de Saint Quay et environs en soutien à la conférence que l’Amicale des moulin, fontaines et lavoirs avait commandé au Docteur Bertrand  quinocéen de longue date.
La salle comble se régalait des vues et commentaires du diaporama présenté par Henri Bertrand. Le quartier de Saint-Quay-Portrieux avait droit à son histoire allant des années 1800,1850,1900 à nos jours.
On sentait à travers les différentes remarques entendues dans la salle, le plaisir de certains qui reconnaissaient les uns, leur maison de famille, les autres leurs aieux. Ce fut une belle page d’histoire.

Merci Docteur Bertrand pour ce moment, ce diaporama sera , nous l’espérons, conservé par nos générations  futures.

Les diaporamas du docteur Bertrand

Portrieux-St-Quay

Le 13 décembre 2014, dans le cadre d’un événement organisé par Véronique Lacour (Amis de Saint-Quay…) et Henri Hydrio (Amicale du Moulin…) au centre des congrès de Saint-Quay-Portrieux (salle prêtée par la Commune), le docteur Henri Bertrand présentait et commentait trois diaporamas consacrés à Saint-Quay-Portrieux d’hier et d’aujourd’hui. La présentation a connu un tel succès qu’avec son autorisation, les diaporamas, convertis au format pdf, sont mis à votre disposition. Cliquer (bouton gauche) sur un des trois liens ci-dessous pour afficher les images dans votre navigateur, ou cliquer (bouton droit) sur le lien et choisir dans le menu déroulant “enregistrer le lien sous”, pour sauvegarder le fichier pdf sur votre ordinateur. Soyez patients, les fichiers sont lourds et la page peut mettre quelques secondes ou quelques minutes pour s’afficher.

La plage du Casino (33 390 ko)

La Plage de la Comtesse et ses abords (27 020 ko)

Bâtiments religieux, Fêtes Dieu, Processions (27 975 ko)

Une nouvelle conférence est à l’étude…

Sortie géologie du lundi 28 avril 2014

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Briefing de Michel

Nous n’étions qu’un groupe d’une douzaine de personnes pensant braver les aléas climatiques, et nous avons été bien récompensés par le temps — la journée s’est achevée sous un beau soleil — et aussi par la qualité de l’excursion.
L’église de Langueux a servi de point de rendez-vous.

la Grève des Courses
Nous sommes de là repartis jusqu’à la Grève des Courses. Même si le but de notre promenade n’était pas ce lieu, il mérite cependant d’être évoqué. Il s’est passé en ce lieu jadis des meetings aériens, puis que des courses hippiques (d’où son nom)… Au début des années 1960 on y a créé une décharge municipale gérée par la Mairie de Saint Brieuc où se sont entassé des déchets ménagers et des déchets industriels parfois douteux, voire toxiques en raison de l’attaque des métaux par l’eau de mer. En 1983, tous les herbus situés entre les 2 pointes qui encadrent la grève des courses avaient disparus. Qu’à cela ne tienne, on a rehaussé la décharge, qui couvrait 28 hectares, sur une épaisseur de 10 à 20 mètres selon les endroits ! Ainsi ont disparu les nurseries à poissons plats et les dernières roselières et d’herbus qui accueillaient les oiseaux migrateurs. Cette décharge est une catastrophe écologique pour la Baie de Saint Brieuc : la mer baignant les dépôts à chaque marée et les eaux de pluie ont produit des jus de toxiques stérilisant le milieu marin littoral sur plus de 100 mètres au large. La décharge n’a été fermée qu’en 1989, mais a perduré jusqu’en 1993, quand la mairie l’a recouverte de plusieurs mètres d’argile pour limiter son lessivage par la pluie. Ni vu ni connu ?
Les poudingues
Petite note étymologique: Le mot poudingue est adapté de l’anglais pudding-stone ‘pierre de pudding’. Le pudding anglais est un entremets à base de mie de pain, de farine, d’œufs, de moelle de bœuf et de raisins de Corinthe, souvent parfumé avec de l’eau-de-vie, que l’on sert traditionnellement à Noël en Grande-Bretagne. Le mot pourrait venir du français boudin issu du latin vulgaire *botellinus, dérivé du latin botellus « saucisse ». .. Il suffit de remplacer les raisins par des galets
de beaux poudingues3

de beaux poudingues2
Les poudingues de Cesson les plus connus sont situés au nord.
départ vers le nord
Pour les atteindre, nous franchissons une zone de vase couverte d’abondants dépôts de sulfure de fer qui donnent cette couleur noire aux sédiments. Heureusement qu’Henri nous a fait prendre des bottes ! Ces poudingues sont formés de galets de plusieurs sortes (poudingues polygéniques) très déformés (avec cependant des différences selon la taille et surtout selon la nature des galets).
Le paysage est intéressant

une végétation amphibie

mais quelles sont ces fleurs

La plante en photo s’appelle COCHLEAIRE ou herbe à scorbut car ses feuilles sont riches en vitamines C et les marins avaient l’habitude d’en manger :gout acre et piquant qui rappelle le raifort .C’est une plante halophyte c.a.d.adapté au milieu salé Onpeut la trouver aussi au bord des routes où l’on dépose le sel.

En revenant sur nos pas,
avec des poses pendant la pause

Pose pendant la pause

nous examinons l'enrochement de la Grève des Courses… Nous y voyons des poudingues très déformés qui proviennent des carrières du Gouet… Ceux qui sont situés le plus au sud (il s’agit des les plus anciens) englobent des gros galets formés de Trondhjémite, une variété de diorite (le mot est fait sur celui de la ville de Trondheim, en Norvège).
Nous passons ensuite de l'autre côté de l'Anse d'Yffiniac pour arriver sur le site de l’Hôtellerie à Hillion. Une autre traversée dans la vase collante
poudingue d'hillion6

pour atteindre un filon de dolérite bien connu pour son altération en boules… avec de fines écailles en pelure d’oignon.
poudingues d'hillion2

Merci mille fois à notre guide, le passionné Michel Guillaume, qui sait se mettre à la portée des néophytes et accepte toujours avec patience de répondre à nos questions.
Et merci comme à chaque fois à Hélène : rien n’échappe à l’œil de son appareil photo !

“découverte des algues” lundi 31 mars 2014

Le lundi 31 mars 2014, le club de marche de l’Amicale du Moulin a organisé une sortie à Pors Moguer en Plouha, animée par Thierry Diuzet, de la société Algues Armorique et de Lucien Anquet, le célèbre accordéoniste, connu également pour ses connaissances encyclopédiques dans le domaine des algues.
Il semble que le sujet intéresse beaucoup de monde, car notre nombre dépassait largement le quota de 25 initialement prévu. Partis à 11h00 de la place de Verdun en covoiturage, nous nous sommes installés sur la belle jetée ensoleillée de Pors Moguer. Chacun avait son pique-nique, mais une surprise nous attendait : nos amis organisateurs avaient préparé une série de plats succulents, bien entendu tous à base d’algues,
photo 1servis par Lucien Anquet et Monique Kubiak, de l’association croqueuses d’algues :http://croqueusesdalgues.com/

À 14h, Thierry nous a fait parcourir la plage, les plus obéissants chaussés d’une paire de bottes et armés d’un seau et d’une paire de ciseaux :

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Suivant un circuit bien rodé, il nous a présenté tour à tour la dizaine d’espèces comestibles commercialisées (Haricot de mer, ressemblant au haricot vert ; Nori, algue noire qui se consomme comme les champignons ; Dulse, algue rouge excellente en salade ou cuite ; Kombu, qui peut accompagner d’autres légumes ; Ulve (laitue de mer), la fameuse algue verte qui se consomme aussi bien crue que cuite ; Wakame (dita aussi fougère de mer), d’origine japonaise, au goût d’huître :
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Spiruline : micro-algue riche en minéraux et vitamines), mais aussi d’autres espèces trop rares ou fragiles pour qu’on risque de les faire disparaître par une exploitation trop intensive. Nous avons ainsi appris que si les algues sont infiniment variées, aucune n’est toxique. On ne doit les cueillir que lorsqu’elles sont encore fixées sur les rochers, en en coupant seulement une partie avec des ciseaux afin qu’elles puissent continuer à croître ensuite. Surtout ne jamais en ramasser détachées. Tous étaient sages et attentifs, et les réponses de Thierry à nos nombreuses questions ont pu enrichir les exposés.
Après cette balade au bord de l’eau, nous nous sommes rendus en cortège à l’ANAS (Tréveneuc) où Thierry Diuzet nous a fait goûter une série de spécialités délicieuses préparées sous nos yeux, arrosées comme il convient de l’excellent cidre de Jacques Barreau.

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La boutique est située à Lanvollon. Pour connaître les horaires d’ouverture, consultez le blog :

http://algues-armorique.blogspot.com

Voyez aussi les infos du moment sur Facebook, page public : algues armorique (n’hésitez pas a cliquer sur j’aime). Vous pouvez contacter Thierry à l’adresse :

contact@algues-armorique.com

Merci à Hélène Guégan pour ses photos.

Conférence sur le Maroc

Compte-rendu, par Martine Barreau, de la conférence d’Henri Hydrio sur le Maroc du Samedi 11 janvier 2014.

Devant quelques 50 personnes, Henri HYDRIO nous a présenté avec toutes ses connaissances et son humour le Sud-Marocain Atlas et anti Atlas. Henri depuis 15 ans emmène des gens pour y découvrir le Maroc, au début JAFFA les guidait avec son 4-4, maintenant il y a deux 4-4. Le point de chute est OUARZAZATE dans un très bel hotel.
L’Anti-Atlas est fragmenté en plusieurs massifs : à l’ouest l’Anti-Atlas de Tafraout, à l’est le jbel Saghro et l’ancien volcan du jbel Siroua culminant à 3305 m. Plus au sud, le Haut Atlas est le plus haut et le plus accidentés des massifs de l’Atlas. Il s’étend de la côte atlantique à la frontière algéro-marocaine. À son extrémité sud-ouest, il plonge de façon relativement abrupte vers la plaine côtière alors que sa bordure septentrionale descend plus doucement vers Marrakech. Le tizi N’Test est un col marocain, dans le Haut Atlas, à l’ouest du Toubkal, sur la route R 203 reliant Marrakech à Taroudant. Le col et ses abords se trouvent entièrement dans la région Marrakech-Tensift-Al Haouz (province d’Al Haouz), car la limite entre cette région et la région Souss-Massa-Drâa ne suit pas la limite de partage des eaux, mais passe plus au sud, à flanc de montagne. La vallée de l’Ourika se trouve au nord du massif. Au sud, le massif est coupé au niveau de Ouarzazate par la vallée du Drâa qui forme des bassins d’eau douce. Visites de l’oasis du Drâa 180 km et gorges de Dades, les gorges de Todra. Visite de Tafraout , c’est là qu’il y a des grosses pierres de granit , un belge en a peint en bleu, rose etc..il y a 10 ans environ. L’erg Chigaga est un des deux grands ergs du Sahara au Maroc, l’autre étant l’Erg Chebbi.Ce massif dunaire situé dans la région du Souss-Massa-Drâa, se trouve à environ 50 km à l’ouest de la commune rurale de M’Hamid , elle-même située à environ 98 km au sud de la ville de Zagora. D’une longueur d’environ 40 km pour 15 km de largeur, cet erg, dont certaines dunes avoisinent une hauteur de 100 m (contre 170 m pour l’erg Chebbi), est le plus vaste et le plus sauvage du Maroc à la frontière algérienne. Du fait de son accès relativement difficile uniquement accessible par 4×4, à dos de chameau ou à pieds, l’erg Chigaga demeure moins fréquenté que l’erg Chebbi, ce qui permet de faire une réelle expérience du désert encore sauvage. Le lac Iriki dans l’Ouest, il est asséché, où l’on peut observer des mirages comme si on était au bord d’un lac. La Kasbah de Télouet, parfois aussi appelée Palais du Glaoui, est une kasbah bâtie entre le XVIII et le XX siécle. Située dans le petit village berbère de Télouet, dans les montagnes du Haut-Atlas à 2 200 m coupe le Maroc en 2.au Maroc, Passage de caravanes obligatoire pour aller à Marrakech
Ksar d’Aït-Ben-Haddou classé à l’UNESCO,
Ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar est un type d’habitat traditionnel présaharien. Les maisons se regroupent à l’intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d’angle avec plusieurs kasbah. Aït-Ben-Haddou, situé dans la province de Ouarzazate, est un exemple frappant de l’architecture du Sud marocain.
Le village de JAFFA Tannougalt est passé à la télé (des racines et des ailes). Kazbah du Glaoui Agdz remarquable également.
Si il y a de la richesse, il y a aussi beaucoup de pauvreté.
Merci Henri pour cet excellent exposé.
Prochain départ pour Ouarzazate le 26 janvier jusqu’au 14 février. L’itinéraire varie chaque année pendant le circuit d’une semaine. Nous penserons bien à vous.

Le sud marocain

A014L’Amicale des moulins, fontaines et lavoirs vous propose une conférence sur le sud marocain : découverte autour des oasis, ergs et regs.

La conférence sera animée par Henri Hydrio qui organise chaque mois de janvier un voyage de découverte du sud marocain pour les adhérents de l’amicale et les amis. Ceux qui y sont allés en sont revenus enchantés.

Samedi 11 janvier, 14h30 au centre des congrès de Saint-Quay-Portrieux.

Contact : 02 96 70 50 04.

Commentaire de Martine Barreau :
Ma découverte du Maroc date de 2007, voyage organisé par Henri HYDRIO et Marie-Françoise sa femme. Nous nous étions posés à OUARZAZATE , chaque jour, avec JAFFA et son 4-4, nous étions émerveillés par les paysages très changeants de ce pays. Henri fut un guide extraordinaire, nous le suivions en confiance, d’ailleurs c’est lui qui avait le “Flouz” (ça nous a bien aidés). Je ne vous en dis pas plus, sa conférence vous fera rêver. J’en garde un excellent souvenir.

Présence sur les Prémontrés à l’abbaye de Beauport

Conférence de Daniel Le Meur samedi 12 octobre 2013 :
L’Abbaye de Beauport est l’un des plus importants ensembles d’architecture religieuse conservés en Bretagne. Elle a été fondée en 1202 avec l’aide d’Alain d’Avaugour, comte de Penthièvre et de Goëlo. Celui-ci fit appel à la communauté des chanoines réguliers des Prémontrés installée à l’Abbaye de la Sainte-Trinité de la Lucerne dans le diocèse d’Avranches en Normandie.
L’ordre de Prémontré avait été fondé au 12ème siècle par Norbert de Xanten, archevêque de Magdebourg.
Le comte de Goëlo accepta en 1202 de donner aux Prémontrés un terrain sur un socle rocheux, site actuel de l’Abbaye de Beauport. Ces Prémontrés ayant reçu plusieurs autres dons et munis d’une bulle papale de 1203 qui leur accordait de nombreux privilèges, ils ont construit des bâtiments. Les chanoines assuraient la desserte des paroisses du voisinage.
L’Abbaye fut prospère à différentes époques. Elle déclina beaucoup après 1750 et fut pillée et détruite par les révolutionnaires. Elle a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques au 19ème siècle. En 1992, le site est devenu la propriété du Conservatoire du littoral.


© texte : Dominique Choplin | photos : Hélène Guégan