Causerie à l’ Eglise St Quay du 25 Novembre 2022

 

 

 

 

 

 

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Nous étions une quarantaine, ce vendredi 25 novembre 2022, à écouter la visite-conférence de Monsieur Le Meur. L’église de Sant Ke (Kolodec le préféré) consacrée en 1884, se présente comme une bâtisse construite en granit local sur un terrain offert par deux soeurs paroissiennes. De nombreux donateurs ont permis la construction contestée par les habitants : l’autel en marbre incrusté de motifs à la feuille d’or, le tabernacle, quatre luminaires en bronze sont financés par des baigneuses-touristes. Nous devons les verrières du choeur concernant la vie de l’évêque Sant Ke venu de Cornouaille et de part et d’autre celles de Saint Augustin et Saint Paul en référence à Augustin et Paul de Foucaud. Ils offrent également les vitraux des bas-côtés, la flèche, la décoration de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Ronce, le chemin de croix et deux cloches.

La disposition mobilière a changé au fil des années et des conciles mais on reconnait dans le choix du néo-gothique, le projet des concepteurs de l’église, à savoir inspirer la foi en l’existence de Dieu en relançant la dynamique spirituelle du 13e siècle . Tout est symbole et vénération de la transcendance : en témoigne l’élan suggéré par les arcs de la nef soutenus des douze piliers blancs sur la base des douze apôtres ; les dimensions de l’église font correspondance avec le chiffre d’or qui assure harmonie et beauté.

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Les deux statues baroques de Sant Ke et Saint Samson invitent le visiteur à contempler le maître-autel dont le devant fait référence au Christ Ressuscité partageant le repas avec les compagnons d’Emmaüs.

La chaire du prêtre entouré de Jean le baptiste, et  des quatre évangélistes, sous l’égide du Bon Pasteur, relate les événements majeurs de l’intervention de Dieu sur terre : noël, résurrection, pentecôte et assomption de la Vierge.

Le confessional coiffé d’une femme en repentance est là près de l’autel gothique du Sacré Coeur qu’on associe immanquablement à la fin du 19e siècle, où le message de Marguerite-Marie, visitandine du 17e, était d’actualité après les événéments de La Commune. Sur la porte du tabernacle, un pélican nourrit ses oisillons. Le christianisme fait du pélican un symbole de l’amour paternel qui s’ouvre la poitrine avec le bec pour nourrir ses petits de son sang : symbole du sacrifice, du martyr, de la résurrection en comparaison du Christ se sacrifiant pour la rédemption du genre humain.

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A l’opposé du transept, une petite chapelle dédiée à Notre-Dame-de-la-Ronce rappelle la légende et l’histoire de cette paroisse sans émettre aucune certitude sur la tour qui lui sert de socle sensé garder les quinocéens : mystère entretenu dans ce lieu de silence, né de la volonté d’un recteur qui, un jour de procession sur le sable, à la Fête-Dieu 1872, soutenu par un évêque entrepreneur, a désiré accompagner l’essor des bains de mer propices à la bonne santé du Peuple de Dieu.

J’en rajoute un peu, mais Monsieur Le Meur ne manque pas de colorer ses conférences de sa foi profonde. Au nom de nous tous, merci à lui.

Commentaire de Joelle RAULIN .

Visite commentée de l’Eglise de Saint-Quay : Notre Dame de la Ronce

 

VISITE DE L’EGLISE

NOTRE-DAME-DE-LA-RONCE à Saint-Quay

Le VENDREDI 25 NOVEMBRE 2022 à 14H30

       ITINERAIRE D’INTERPRETATION à travers les VITRAUX et la STATUAIRE de L’EGLISE de SAINT-QUAY

    Commentée par DANIEL LEMEUR

Une participation de 5€ vous sera suggérée pour soutenir les actions du secours catholique

Nous vous attendons nombreux pour cette belle visite .

NB : La date ou l’horaire seront changés en cas d’obsèques ce jour

 

Causerie sur l’Abbaye de Beauport du 25.03.2022

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Compte-rendu de Joelle Raulin

Nous nous sommes réunis au Kasino le vendredi 25 mars pour partager le déjeuner avant d’entendre une conférence de Noëlle Gallot, intitulée “l’Abbaye de Beauport” :  700 ans d’histoire, entrechoquée de drames, ce qui explique l’état délabré de la bâtisse.

Guillaume de Normandie récompense un vaillant combattant de la bataille d’York de neuf paroisses du Goëlo qui formeront le diocèse anglais de Saint-Brieuc sur le territoire breton.

A la suite de la réforme grégorienne, Alain d’Avaugour, Comte du Goëlo veut réorganiser l’évangélisation du peuple et fait construire des églises dans chaque bourg dont une seule subsiste à Etables.

Dans l’anse de Beauport en Plouézec, il projette d’élever une abbaye qui recevra des moines vêtus de blanc, de l’ordre des Prémontrés fondé en 1119, respectant la règle des Augustins, et dont le nom provient d’un lieu forestier propice au recueillement.

En 1202, on commence par l’aménagement du rivage afin de recevoir les matériaux par la mer. Digues, quais et enfin bâtisse en carré entourant le cloître qui n’existe plus. La région volcanique fournit la pierre blanche tandis que les différentes teintes de roches avoisinantes agrémentent les encadrements (une manière, parait-il observée en Espagne).

Cinquante ans de construction n’ont pas permis au fondateur, mort en 1212, de voir l’abbaye achevée, tout comme nous-mêmes ne pouvons que pressentir la beauté originelle de ce lieu. Quand Mérimée est passé durant son inventaire des chefs-d’œuvre en péril, il n’a pas jugé bon de la faire restaurer. Mais les pièces reconnaissables dans leur fonction témoignent de la complète distribution des services : salle capitulaire avec de jolies colonnes en palmier, une grande salle, un chauffoir au-dessus duquel devaient être le scriptorium et l’infirmerie, les latrines, un lavatorium, un grand cellier sous la cuisine où il y avait probablement l’eau courante et le four, et enfin le réfectoire avec de grandes baies bordées de tuffeau blanc surplombant le rivage.

De l’abbatiale, il ne reste que les murs à baies ajourées. Elle était une des plus hautes de l’époque, longue de 50m, large de 20m. Quatre autels annexes recueillant des reliques donnaient lieu à des rogations assurant de larges subsides à l’abbaye dont la plus grosse charge tenait dans la réfection annuelle de la digue.

Le sceau de Beauport présente la mitre, la croix, le sceptre.

En 1532, le pape cède au roi la nomination du clergé dont l’honnêteté n’est pas toujours assurée.  L’abbaye perd de sa rigueur spirituelle, est endommagée pendant les guerres de religion suivies de la Ligue. Pourtant, sous Louis XIV, on la restaure. Elle ferme sous la Révolution en 1790.

Le petit cours d’histoire locale était aussi digeste que le kouign-amann ! Merci Noëlle.

          Pour visionner la causerie complétement en détail cliquez sur le lien suivant :

https://drive.google.com/file/d/1rN-y1xTNaPsZy5sch6IkwC5kHr-0dcfJ/view?usp=sharing

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Repas et conférence sur l’Abbaye de Beauport

REPAS et CONFERENCE AU KASINO le vendredi 25 mars 2022

Chers amis,

L’Amicale du moulin organise un nouveau double rendez-vous :
  • 1 repas au Kasino à 12h30 – prix 22€ – sur réservation avant dimanche 20 mars au 02.96.70.50.04 H.HYDRIO ou mail : henri.hydrio@orange.fr
  • suivi à 14h30 d’une conférence de Noelle Gallot, auteure spécialiste du patrimoine local, qui se consacre à l’histoire des Ducs de Bretagne. chapelles et autres abbayes du pays breton, et particulièrement à l’Abbaye de Beauport.
  • entrée libre – ouvert à tous.
  • Possibilité de participer indépendamment au repas ou à la conférence.
Bien amicalement et à très bientôt
Bonne journée à tous

Forum de l’Amicale des Moulin Fontaines et Lavoirs

Nous serons très heureux de vous accueillir au

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Notre Association de bénévoles vous présentera

en détail

toutes les activités lors de ce Forum

 

  AGENDA des SORTIES     

                       2021-2022

 

 

SAMEDI 4 SEPTEMBREFORUM DES ASSOCIATIONS au Parc de la Duchesse Anne – Pass sanitaire demandé

LUNDI 13 SEPTEMBRE  : MARCHE à BOSMELEAC et LA RIGOLE D’HILVERN-

                             LA CHAPELLE SAINT-JACQUES, MERLEAC.

SAMEDI 18 SEPTEMBREJOURNEE DU PATRIMOINE au MOULIN de 14H à 17H.

SAMEDI 25 SEPTEMBRE : FETE de la SAINT-MICHEL Mise au vent des ailes – mouture et pique-nique à 12H.

SAMEDI 2 OCTOBRE au SAMEDI 9 OCTOBREVOYAGE EN CORSE.

VENDREDI 22 OCTOBRE à 19H : REPAS-CONCERT AU KASINO avec Victor et Gilles Dunis – prix 30€/personne.

du 6 NOVEMBRE au 4 DECEMBRE 2021  VOYAGE MAROC dans le SUD-MAROCAIN.

JEUDI 16 ou VENDREDI 17 DECEMBRE 2021 à 12H REPAS au KASINO

                           COMPTE-RENDU CORSE et MAROC

 

VENDREDI 7 ou 14 JANVIER 2022 :

  • AG DE L’amicale du Moulin au CENTRE DES CONGRES avec GALETTE des ROIS
  • FETE de la BELLE MEUNIERE ET BON MEUNIER.

du 12 FEVRIER au 12 MARS VOYAGE AU MAROC dans le SUD-MAROCAIN.

AVRIL : Conférence au KASINO avec François GRIDEL sur L’ILE DE LA COMTESSE

AVRIL : Conférence au KASINO par Daniel LE MEUR sur les TRESORS de L’EGLISE DE St KE.

MAI : SORTIE en BAIE DE LAUNAY – RESERVE LAPIQUE – CONCERT AU PIANO

JUIN : VOYAGE EN NORVEGE

JEUDI 23 JUIN au Lavoir de la Barrique  :  FETE en L’HONNEUR des LAVANDIERES.

DIMANCHE 3 JUILLET : FETE DES MOULINS

  • Galettes et crêpes

TOUS LES MARDIS DE L’ETE : CIRCUIT des LAVOIRS

  • départ 14H devant la grille de la Duchesse Anne

TOUS LES JEUDIS DE L’ETE 2022 :

  • Mise au Vent des ailes du MOULIN et VISITES GUIDEES à L’INTERIEUR.

 

Le lavoir de la Barrique retrouve sa pierre à égoutter.

 

 

 

 

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Commentaires réalisés par Claudine Le Damany  sur cet évènement et toutes les histoires de l’époque… Si vous avez aussi des souvenirs et des photos n’hésitez pas à nous les transmettre. 

Le lavoir de «  la barrique ».

restauré il y a quelques années , vient de retrouver sa pierre à égoutter. Merci à toutes les personnes qui ont contribué à sa remise en place.

Quelques souvenirs me reviennent en mémoire.

Les femmes du quartier venaient y laver leur linge, mais également celles du port qui devaient affronter la côte de la Fontaine avec leur brouette lourdement chargée.

A genoux dans leur « boite » durant des heures , le dos courbé, elles savonnaient, brossaient , frottaient tout en bavardant et souvent en riant aux histoires des unes ou des autres , malgré la rudesse de la tâche. La période la plus difficile était l’hiver évidemment, l’eau glacée, les mains gelées ; heureusement, un toit existait alors et les protégeait de la pluie.Certaines d’entre elles faisaient alors une pause, et venaient boire un café chez ma mère ; je vois encore la cafetière posée sur le coin du fourneau à bois et charbon.

Lorsque les lavandières était présentes, leurs brouettes étaient rangées juste au-dessus du lavoir ; là se trouvaient de longs fils à linge où s’égouttaient les draps qui ainsi seraient moins lourds dans la brouette au retour. En dessous du lavoir, construite en bordure du ruisseau, une cabane rudimentaire faisait office de toilettes. Afin de ne pas avoir à transporter leurs « boites» dans leur brouette, certaines lavandières les entreposaient dans la cabane située le long du pignon de l’actuelle maison 34 rue Roger Vercel ; l’emplacement de cette cabane est encore visible aujourd’hui.

Le lavoir était aussi le terrain de jeu favori des enfants ; tous ceux du quartier sont tombés dedans , moi la première ! La pierre du rinçoir colorée par le « bleu » utilisé lors du rinçage , était aussi un « escargodrome ». Les enfants trouvaient les escargots dans les murs humides du lavoir puis les alignaient en bout de pierre ; et c’était à celui qui verrait son escargot arriver le premier attiré par des feuilles de salades. Le léger courant dans le lavoir faisait partir l’eau savonneuse, mais facilitait aussi les courses de bateaux ; un os de seiche ramassé au port es leu muni d’un bout de bois pour mat faisait l’affaire et les régates étaient lancées.

A l’arrivée des lavandières, les enfants étaient priés de déguerpir car, vraisemblablement, ils n’avaient désormais plus le droit d’entendre ou de voir ce qu’il se passait là.

Un jour par semaine, Jean, ouvrier de la commune, venait nettoyer le lavoir ;  toujours de bonne humeur, il chantonnait et inventait ses chansons pour amuser les enfants.

Voilà quelques souvenirs des années 1950 que complèteront les photos et renseignements concernant les cafés Thoraval de “la barrique”  et Le Damany “à la fontaine”.

Le lavoir de la fontaine

Juste au dessus du lavoir de la fontaine se tenait le bistrot de la famille Le Damany jusqu’en 1927 (rue de la fontaine où s’installaient les gendarmes l’été dans les années 1970-80) voir photo 1. Cette maison a été démolie dans les années 1980. Ce café est transféré en 1927 rue Roger Vercel à Etables (l’actuel numéro 34) à une trentaine de mètres toujours près du lavoir dans une maison neuve. Il prend alors le nom de « à la fontaine ». (voir photo 2 prise en 1932). Ce café sera aussi hôtel pour vacanciers et fermera après la guerre de 1940-45.

Le café « la barrique » de la famille Tremaouezan (dans les années 1930) était situé en face, rue de la fontaine (actuel numéro 62) et sera tenu par la famille Thoraval dans les années 1950.

Contrairement à ce que l’on peut lire dans de nombreux articles, « la barrique » n’était donc pas le débit de boisson-hôtel de la famille Le Damany

 

 

 

 

 

 

 

Repas Conférence sur les peintres espagnols de l’Age d’or

Nous étions une quarantaine de personnes, dans une ambiance très conviviale, qui ont appréciés l’excellent repas préparé par le Kasino.

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Ensuite Gilbert Ganez-Lopez, avec toute sa verve, nous a emmené dans ce monde merveilleux qu’était “l’Age d’Or” des peintres espagnols. Visitez son admirable site : www.ganez-lopez.fr

 

 

 

 

 

 

Ci-joint quelques toiles de 5 peintres de cette époque.

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Diego da Silva y Velásquez

Francisco Zurbarán

Alonso Cano

Jose Ribera

Bartolome Estéban Murillo

Conférence sur les peintres espagnols de l’Age d’or

Vendredi 25 Septembre 2020 à 15 Heures

Présentation par Gilbert Ganez Lopez au Kasino de Saint-Quay-Portrieux

Sur les peintres du “Siècle d’Or espagnol”

                                   

               

Jusqu’au 19e siècle la peinture espagnole et les peintres espagnols étaient peu connus en dehors de la péninsule ibérique, à quelques exceptions près, alors que la peinture italienne ou flamande et hollandaise étaient autant connues des Espagnols que des autres Européens. Mais au début de ce même siècle plusieurs personnalités vont s’intéresser à l’art espagnol, notamment Joséphine de Beauharnais, grande collectionneuse d’œuvres anciennes, et Jean-Baptiste Lebrun, qui va prospecter plusieurs années en Europe du sud, tant pour son compte personnel que pour celui du Musée du Louvre. Mais les événements les plus significatifs résulteront de l’occupation de l’Espagne, de 1808 à 1814, par les troupes de Napoléon, au cours de la Guerre d’Indépendance. A cette occasion les militaires français vont découvrir avec surprise les chefs d’œuvre des 16e et 17e siècles qui décorent les palais et le plus souvent les églises espagnoles. Principalement, le maréchal Soult, commandant en chef des forces napoléoniennes en Andalousie, et Aguado, son aide de camp, qui deviendra par la suite le conseiller financier du roi Ferdinand VII avant de s’installer en France, vont constituer des collections somptueuses d’œuvres de premier plan qu’ils rapatrieront en France et qui seront ensuite dispersées, dans le même temps qu’un philanthrope anglais francophile, le Baron Taylor, lèguera 210 tableaux espagnols à Louis-Philippe pour enrichir les collections royales. À partir du milieu du 19e siècle les français vont s’enticher de la peinture espagnole, principalement du 17e siècle, les œuvres de Murillo, notamment, faisant l’objet d’un véritable engouement (alors que, curieusement, Velázquez restera peu connu), des artistes français comme Delacroix et Manet contribuant à encourager la mode de la peinture ibérique, après quoi succèdera une période de lassitude et de critiques, notamment de la grâce un peu distante des madones de Murillo dont les œuvres reviendront en grâce au milieu du 20e siècle, lequel consacrera aussi le talent de Velázquez.

Le Siècle d’Or espagnol – Cette expression recouvre une période dont les contours sont assez indéterminés, et à géométrie variable. Dans sa grande amplitude elle peut correspondre aux règnes successifs de Philippe II, fils de Charles Quint (1556-1598, soit 42 ans), de Philippe III 1598-1621, soit 22 ans), et Philippe IV (1621-1665, soit 44 ans), au total près de 110 ans. Lorsque Charles Quint abdique, épuisé et malade, pour se retirer dans un couvent à Yuste (Estrémadure), l’Espagne est l’état le plus riche et le plus puissant d’Europe. L’or des Indes (Amérique) afflue et, en attendant qu’on lui trouve un lieu de stockage,  s’entasse sur les quais du port de Séville, détenteur du monopole du commerce avec le continent américain, qui attire la plus grande proportion des commerçants français, flamands et italiens qui viennent s’installer en Espagne, et dont les congrégations religieuses s’enrichissent et commandent des œuvres pieuses multiples aux peintres andalous, pour participer au mouvement de la Contre-Réforme lancée par l’Église catholique.

Pendant le règne de Philippe IV, à la moitié du 17e siècle, le déclin de l’Espagne est bien amorcé, et les finances du royaume et du pays sont en mauvais état en raison notamment des guerres auxquelles l’Espagne a dû faire face (Angleterre, France et Pays-Bas). La guerre de succession d’Espagne provoquée par l’arrivée d’un Bourbon sur le trône d’Espagne participera au déclin de la fortune de l’Espagne. Mais le siècle d’Or écoulé laissera sa brillante empreinte, autant dans le domaine des arts, encouragés par des mécènes éclairés comme le duc d’Albe et le duc d’Osuna, que de la littérature, avec des auteurs restés fameux, comme Cervantes, Lope de Vega, Calderon de la Barca, ou Francisco de Quevedo.

Au cours de cette période, marquée initialement par la venue de peintres italiens appelés par les souverains espagnols, principalement pour réaliser la décoration des palais royaux, le nombre de peintres espagnols de talent est tout à fait équivalent à celui des peintres français qui peuvent être recensés au Musée du Louvre. Les plus grands d’entre eux, si l’on excepte le Greco qui est à l’origine un expatrié, Velázquez, Murillo, Zurbarán, Cano et Ribera, que l’on distinguera dans une deuxième partie, sont pratiquement tous nés à la charnière entre les 16e et 17e siècles et sont parmi les plus fameux artistes européens de cette époque.

Gilbert Ganez Lopez (http://www.ganez-lopez.fr)

Conférence par François GRIDEL du peintre Eugène BOUDIN

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Le jeudi 12 Mars, après un très bon déjeuner au Kasino, François GRIDEL ancien commissaire-priseur à Drouot nous a proposé une conférence de deux heures à l’occasion de la sortie de son livre

Eugène BOUDIN au PORTRIEUX”.

Son étude a porté sur les onze passages d’Eugène BOUDIN entre 1868 et 1885 à la priauté au Portrieux, au retour de ses nombreux voyages en Bretagne et les 64 tableaux classés au tome 1 du catalogue par Robert SCHMIT dont les “35 Portrieux – Marée basse” et “déchargement d’un sloop” tous dans les musées et des collections particulières.

Sa prochaine conférence au Kasino portera sur “Une petite histoire de l’Ile de la Comtesse”.

 

 

 

 

 

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