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Sortie Ile de la Comtesse, Sémaphore, Four à boulets ….

Pour la cause du Téléthon 2019, nous étions une quarantaine à partager notre amitié le temps d’une marche vers l’île de La Comtesse qui commença par une vilaine averse ! Toutefois, le ciel fut plus clément par la suite.

 

 

 

 

 

 

 

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A partir des écrits d’un historien Arnaud Collin, Véronique Lacour nous fit un petit topo sur la destinée de l’île qui est composée de roches en diorite. Sur la plage de la Comtesse, le sable est de couleur noire car il est composé d’ilménite (oxyde de fer + titane) et de magnétite d’une densité très élevée (5,2) et qui est attiré par les aimants.

 

 

 

 

 

 

Au 13e siècle, le Comte Henri II d’Avaugour la reçoit de Marguerite de Mayenne (+ 1243) avant de se retirer chez les moines de Dinan (la paroisse de Saint-Quay appartenait à l’Evêché de Dol) jusqu’à la révolution.

1872 : Auguste Le Maout, pharmacien à Saint-Brieuc acquiert l’île pour en faire une terre d’expérimentation du “vinaigre des quatre voleurs” issu d’une macération dans du vinaigre de plantes aromatiques et médicinales à propriétés aseptiques. Il bâtit l’enceinte du jardin botanique et potager, un vivier, un réservoir, et une maison qui a disparu.

C’est l’occasion pour Henri de nous initier à la senteur d’un certain nombre de plantes aromatiques : cédronelle, sariette, rue des jardins, romarin, hélichrysum (immortelle d’Italie), verveine citronnée, absinthe, tanaisie…, toutes très résistantes.

 

 

 

 

 

 

Après avoir appartenu à la fille d’Eugène Rimmel, fabricant du fameux mascara, l’île revient à la commune en 1975. Elle porte le nom de La Comtesse en hommage à Marguerite de Mayenne.

Paul Signac l’immortalisa en 1888.

Nous avons rencontré deux architectes de paysage de l’Atelier des cocolithes, qui, missionnés par la mairie réfléchissent à comment faire vivre ce lieu par toutes les générations.

Au retour, nous observons dans une propriété privée un four à boulets datant de 1794, ayant très peu servi mais qui a le mérite d’être rare : un des huit fours à boulet français.

Après en avoir fait le tour, nous nous rendons au pied du sémaphore où Edmond nous livre un long récit sur la surveillance des côtes par les Pouvoirs nationaux : historique des systèmes de communication entre les sentinelles, puis celui du sémaphore même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Désarmé en 1950 pour devenir des bureaux, puis en 1960 un centre de secours, en 1978, suite aux marées noires, il est repris par la marine nationale. C’est ici l’occasion de rendre hommage au Commandant Louis Malbert (1882-1949) qui exerça le sauvetage en mer sur l’Iroise : 81 sorties 38 navires secourus, 3000 personnes sauvées.

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Vive le Téléthon, Vive la solidarité, Vive l’amitié!

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